Les pendules ne "répondent" rien par eux mêmes. Ils sont comme l’aiguille d’un appareil de mesure, ils témoignent. Ce qui met en mouvement le pendule, c’est le mouvement imperceptible qui se propage dans les articulations (poignet, doigts) selon un phénomène, disons, mal connu. En effet, dans nos articulations il y a de petits cristaux de magnétite qui, s’orientant dans le champ magnétique terrestre, par exemple, nous permettent de nous orienter à l’instinct. Notre corps servant volontiers d’antenne à toutes les ondes électromagnétiques du lieu où nous sommes, ces petits cristaux peuvent être influencés de manière subtile par un courant d’eau souterrain, par exemple, ou les rayonnements cosmo-telluriques, qui sont entre autres de nature électromagnétique. C’est ainsi que le sourcier "perçoit" la présence d’eau, par une influence subtile de l’eau en mouvement (qui crée un champ électromagnétique) sur ses articulations, qu’il s’est entraîné à détecter et "amplifier" par le pendule ou la baguette.

 

Lorsqu’on fabrique des pèse-personnes, à la sortie de la chaîne de montage ils ont tous besoin d’être étalonnés et calibrés, c’est dire 1) avoir le même point "zéro", 2) donner la même mesure pour un même objet. Sauf grave erreur de ma part, nous ne sortons pas de la même chaîne de montage, nous n’avons même pas tout à fait les mêmes composants (par exemple, j’ai remarqué que les hommes et les femmes, c’est assez différent...) et ensuite nous n’avons évidemment pas la même sensibilité. Ainsi, je ne suis pas surpris que deux personnes mesurent des valeurs différentes sur le même lieu. Ce serait même plutôt rassurant. Par contre, c’est clair, ça perturbe les esprits "rationalistes rationalisant" qui font comme si la validité de la radiesthésie dépendait de la reproductibilité des expériences et de l’universalité des mesures faites. Ensuite, sur les sauts de vibration de l’environnement, en unités Bovis, c’est quelques centaines à chaque fois, et ça fait déjà plusieurs milliers depuis, disons, 10 ans. On trouve facilement des lieux à plus de 40 000 alors que c’était à peine 20 000 il y a quelques années. Mais ne nous laissons pas affoler par les valeurs, je pense que les cadrans doivent être réétalonnés aussi.

 

 

Pour ce qui est de l’usage du pendule en radionique, je pense en fait que notre corps n’est pas indifférent à son environnement électromagnétique et qu’avec un entraînement adéquat on peut identifier de nombreuses énergies subtiles de notre environnement, selon des protocoles adaptés. Mais c’est une véritable science expérimentale, passionnante, même si elle ne trouve pas encore d’appui théorique satisfaisant.

 

Quant à l’usage du pendule en divination, personnellement je pense que c’est le plus aléatoire. Je n’ai jamais constaté de fiabilité aussi probante qu’en géobiologie ou en radionique. En fait, je ne suis pas du tout convaincu. En effet, le phénomène de divination nécessiterait que l’on soit physiquement et dans l’instant de la mesure en syntonisation énergétique (et électromagnétique d’après moi)avec des événements dont la survenance est extrêmement aléatoire (et même dans le fond, peu probable). Conceptuellement, il y a selon moi une incompatibilité entre la pratique du pendule et la divination, car le mouvement du pendule résulte d’un état physique corporel qui ne peut pas être lié à un avenir ou un lieu lointain. A la différence d’une pratique comme le tarot, par exemple, qui, au-delà du support, fait énormément appel à l’intuition, c’est à dire à des énergies toutes différentes de celles qui mettent un pendule en mouvement.

L’important, à mon avis, c’est de ne pas se prendre la tête. Si on "psychote", rien ne se produit de très probant. Par contre, je pense qu’une indication du pendule est immédiate lorsque la question porte sur des hypothèses. Je suis intimement persuadé que le pendule n’est pas un outil de divination. C’est un "marqueur", un "témoin" d’un accord de notre pensée avec ... euh ... avec l’Univers, voilà !

Vraiment, pour s’initier au pendule, il vaut mieux à mon avis se lancer dans un domaine où le pendule est l’instrument incontournable : la géobiologie. Là, depuis des millénaires, des hommes (et des femmes aussi, sans doute) ont utilisé le pendule ou les baguettes pour repérer des ondes telluriques, cosmiques, les ondes de forme, les rivières souterraines, etc. C’est LE domaine du pendule.

On peut étendre ce domaine au diagnostic santé, c’est sûr qu’on peut identifier des organes malades ou des méridiens d’acuponcture déséquilibrés avec un pendule ou une antenne de Lecher.

 

Mais pratiquer la divination avec un pendule, sincèrement, je suis sceptique.

Donc pas de question par oui ou non, et même pas de question du tout. Rechercher le flux et le détecter lorsque le pendule indique une syntonisation, un accord. Rechercher sur la main d’une personne les méridiens qui sont en déséquilibre, rechercher ensuite les points à traiter, ou faire le tour de son appartement pour détecter les mauvaises places et les bonnes, c’est garanti, même pour "les nuls". Mais des questions "Euh, est-ce que je vais réussir le rattrapage du bac ?", je ne pense pas que ça donne quelque chose de probant.

Ceci, dit, il s’agit de mon expérience personnelle. Et un peu plus aussi, quand même ...

 

 

Je suggère en premier lieu de trouver sa convention personnelle, qui donne deux états et pas un de plus : l’accord et le désaccord (positif-négatif, blanc-noir, etc.).

 

 

On touche avec la main libre un des pôles de la pile posée à plat et on examine le mouvement spontané du pendule. On doit ainsi détecter deux mouvements distincts, qui peuvent être des rotations (cercles) ou des battements (en avant - en arrière). Inutile de forcer le mouvement, on doit laisser venir un mouvement naturel, différencié selon les pôles.

 

 

Une fois ces deux mouvements différenciés, on place le pendule au-dessus de la main libre. Paume ouverte vers le haut, on doit retrouver un des mouvements identifiés précédemment, qu’on nommera "négatif" ou "désaccord". Paume ouverte vers le bas, donc dos de la main vers le haut, le mouvement spontané du pendule doit être l’autre mouvement, qu’on nommera "positif" ou "accord".

Personnellement, le positif est fait de battements inclinés à 45°, le négatif est fait d’une rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Mais c’est strictement personnel et aucunement universel. Je me place au-dessus de ma main gauche et le signe s’inverse en quelques secondes si je change l’orientation de la main. C’est net, sans ambiguïté et je n’ai que ces deux signes à ma disposition.

 

Par exemple, l’usage d’un cadran ne me permet pas de faire une lecture directe. Je dois parcourir le bord du cadran jusqu’à l’inversion de signe pour déterminer des valeurs de vibration par exemple. C’est sans doute beaucoup plus juste que de vouloir utiliser le battement pour donner directement la valeur recherchée sur le cadran. En tout cas, ça s’avère plus performant dans les "concours" entre radiesthésistes !

 

 

Le triangulation est le fait de repérer un point par deux directions qui se coupent. Un exemple : je cherche où se trouvent les clés de mon mari (c’est un exemple) qu’il a perdues dans le jardin. Je me place à un coin du jardin, et je recherche la direction dans laquelle peuvent se trouver les clés avec le pendule. Je trace sur un plan cette direction, ou je jalonne la direction avec des piquets. Je vais dans un autre coin, et je cherche la nouvelle direction dans laquelle se trouve les clés. Je la trace sur le plan ou je me déplace de ce point dans la direction indiquée jusqu’à recouper la ligne précédente. Je sais alors que, selon ce que j’ai mesuré au pendule, les clés doivent se trouver quelque part autour de moi... On appelle ça "triangulation" parce que je suis parti de deux points pour en obtenir un troisième. Donc pour fermer un triangle.